Bio

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Amesiwel : Quand la musique chante l'humain  

C’est lors d’un séjour en Algérie durant l’été 1996, que le guitariste franco-algérien Karim Malki fait la connaissance du chanteur kabyle Saïd Lebbah, dans les villages des Ath Yanni en haute Kabylie. Ils partagent ensemble des moments musicaux et de nombreux échanges sur leurs influences et leurs goûts musicaux.  Saïd Lebbah est imprégnié des chants traditionnels qui ont bercé son enfance (Adekker, CChekran, Achewwiq), de la chanson kabyle des artistes de la première heure (Slimane Azem, CChikh El Hasnawi, Akli Yahyaten ...), mais aussi des artistes qui ont marqué la chanson Kabyle des années 1970 (Aït Menguellet, Idir, Djamel Allam ...). Karim Malki ayant grandi en France, est imprégné de la musique Pop Rock anglosaxonne des années 1960 – 1970 (The Beatles, The Who, Yes, Genesis, Steely Dan, Doobie Brothers …), mais aussi le Jazz (Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans, Pat Metheny ...). Les affinités humaines et leur passion commune pour la musique les mèneront à multiplier, les rencontres et échanges au fil des années, lors de leurs séjours respectifs, en France ou en Algérie.  En décembre 2004, les deux musiciens enregistrent deux chants traditionnels en studio, que Karim va orchestrer instrumentalement, mais aussi en superposant des harmonies vocales sur les chants lead de Saïd. Enthousiasmés par le rendu musical de ces deux titres, les deux musiciens décident alors d’envisager une réelle collaboration artistique continue. Le duo se baptise alors Amsiwel qui veut dire l’appel, mettant en relief, l'importance d'échanger et le respect de l'autre, dégageant ainsi la philosophie du groupe qui est celle du partage et de l'ouverture vers les autres.  Le duo compose alors des mélodies d’inspiration traditionnelle sur lesquelles l’ami d’enfance de Saïd, le poète Hacène Loucif, va écrire les textes des chansons. La poésie de Hacène Loucif traite de la condition humaine avec une dimension philosophique et spirituelle qui ....  Cependant influencé par le travail vocal des groupes folk Rock californiens des années 1970 (Crosby, Stills and Nash, America, Eagles ...) Karim veut tendre à développer la polyphonie vocale à trois voix au sein du groupe. Il sollicite alors le guitariste multi-instrumentiste Lounès Bouali pour venir se joindre au duo, afin de renforcer les harmonies vocales, mais aussi l’orchestration, par sa maîtrise des instruments traditionnels (mandole, banjo, bendir).

C’est lors d’un séjour en Algérie durant l’été 1996, que le guitariste franco-algérien Karim Malki fait la connaissance du chanteur kabyle Saïd Lebbah, dans les villages des Ath Yanni en haute Kabylie. Ils partagent ensemble des moments musicaux et de nombreux échanges sur leurs influences musicales.

Saïd est imprégné des chants traditionnels qui ont bercé son enfance (Adekker, CChekran, Achewwiq), de la chanson kabyle des artistes de la première heure (Slimane Azem, CChikh El Hasnawi, Akli Yahyaten ...), mais aussi des artistes qui ont marqué la chanson Kabyle des années 1970 (Idir, Djamel Allam, Yugurten, Aït Menguellet ...).

Karim ayant grandi en France, est imprégné de la musique Pop Rock anglosaxonne des années 1960 – 1970 (The Beatles, The Who, Yes, Genesis, Steely Dan, Doobie Brothers …), mais aussi le Jazz (Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans, Pat Metheny ...).

Les affinités humaines et leur passion commune pour la musique les mèneront à multiplier, les rencontres et échanges au fil des années, lors de leurs séjours respectifs, en France ou en Algérie.

 Les premiers pas

En décembre 2004, les deux musiciens enregistrent deux chants traditionnels en studio, que Karim va orchestrer instrumentalement, mais aussi en superposant des harmonies vocales sur les chants de Saïd. Enthousiasmés par   le rendu musical de ces deux titres, ils décident alors d’envisager une réelle collaboration artistique continue.        Le duo se baptise alors Amsiwel qui veut dire l’appel mettant ainsi en évidence la philosophie du groupe

qui est celle du partage et de l'ouverture vers les autres dans l’harmonie de nos différences.


Amsiwel compose alors des mélodies d’inspiration traditionnelle sur lesquelles l’ami d’enfance de Saïd, le poète Hacène Loucif, écrira les textes des chansons.Traitant de la condition humaine avec une dimension philosophique, mystique et spirituelle, l’écriture de Hacène porte en elle les influences des poètes kabyles anciens (Chaikh Mohand Ou L’Hocine, Si Mohand Ou M’Hand, Youcef Oukaci, Cheikh Abderrahmane El Mejdoub...).

Elle est également imprégnée de poésie de Slimane Azem, d’Aït Menguellet, de Si Mohamed Ben Hanafi et d’autres poètes plus récents.

 L’univers musical d’Amsiwel permet d’inscrire l’écriture au registre de l’innovation, car au sein du groupe, la création passe par la transgression des codes et leur dépassement pour rendre possibles de nouvelles découvertes.

Asefru : L'histoire d'un album

Influencé par le travail vocal des groupes folk Rock californiens des années 1970 comme America, Eagles ou encore Crosby, Stills and Nash, Karim veut tendre à développer la polyphonie vocale à trois voix au sein du groupe.

Il sollicite alors le guitariste multi-instrumentiste Lounès Bouali pour venir se joindre au duo, afin de renforcer les harmonies vocales, mais aussi l’orchestration, par sa maîtrise des instruments traditionnels (mandole, banjo, bendir). 

Le trio travaillera durant trois ans sur l’élaboration d’un premier album qui sortira en juin 2008 du nom de Asefru qui signifie " poème " symbolisant l'importance du verbe dans la culture kabyle. Ce premier album témoigne d’un mélange créatif qui donne, en toute humilité, un son nouveau à la musique Kabyle. A partir d'une teinte résolument acoustique, avec une dimension vocale polyphonique, une harmonisation emprunte aux figures du jazz, l'album réussit à rapprocher les mélodies Kabyles des intonations " west coast ". 

Des chants traditionnels, Amsiwel a su conserver la poésie Kabyle, la finesse des textes contemplatifs que signe le poète Hacène Loucif, la pureté des mélodies et l'originalité des rythmes nord africains. Le mélange de ces univers sonores et l'authenticité du groupe, lui permettent de toucher un public large lors de ses prestations scéniques.

Amsiwel se produit entre 2008 et 2011 en acoustique en trio, puis en quintet avec l’apport d’une section rythmique Basse, percussions, dans diverses scènes parisiennes, présentant ainsi les chansons de leur répertoire à un public comblé par cette nouvelle vision de la musique kabyle.Pourtant, après un concert en Algérie en juillet 2011, lors du festival de Djoua à Bejaïa, et une collaboration avec le chanteur Idir, qui ne verra jamais le jour, Amsiwel décide de mettre fin à son activité. Chaque membre désirant se réaliser sur des projets artistiques personnels. 

Un nouveau départ

Au début de l’année 2021, après dix années d’interruption, nourris et mûris de leurs expériences passées, Saïd et Karim décident de reprendre, en duo leur collaboration toujours avec la complicité du poète Hacene Loucif.

Durant deux ans, le nouveau Amesiwel va travailler sur l’élaboration d’un deuxième album, marqué par un éclectisme musical total. En effet, le duo semble dans leur créativité, se détacher des ballades acoustiques qui ont marqué la couleur du premier album, pour s’orienter vers des influences qui fleurtent avec le Jazz, la Soul, voire même le rock progressif, mélés aux chants kabyles et parfois aux orchestrations chaâbi marquées par les instruments traditionnels.En plus, de la basse et des guitares, Karim agrémente les arrangements par l’apport de nouveaux instruments dans leur musique,  comme des claviers au sonorités "vintage" (Rhodes, Wurlitzer, Orgue et Moog), ce qui colore d'avantage la musique du groupe.


De son côté, Saïd sollicite la participation de musiciens de talent. Cchikh Allaoua Behlouli, musicien de renom ancré dans la tradition Chaâbi, va privillégier la virtuosité et l’intelligence artistique pour se fondre dans le son du groupe en y apportant des couleurs traditionnelles de mandole, de luth et du banjo. Le flûtiste Slimane Tadjer musicien éclectique, interprétant selon les ambiances musicales, dans un style celtique, latin, kabyle ou autres, amènera son souflle et sa musicalité grâce à l'utisation de plusieurs flûtes comme la qena, le Thin Whistle.Jugurtha Silem, ingénieur du son sur l'essentiel de l'enregistrement de l'album, apportera ses talents de mandoliste, banjoïste sur certains titres de l'album. 


Amesiwel fera aussi appel au percussionniste Khireddine Medjoubi.Musicien, arrangeur d'une grande créativité, quant à son son approche des percussions, non académique, personnelle et originale.Son apport au sein du groupe  reste essentiel dans la production musicale d'Amesiwel.   En effet, Khireddine mêle avec aisance percussions et rythmes issues des musiques orientales et Nord africaines, mais aussi les rythmes d'autres cultures.Sans compter, qu'il va contribuer grandement à la couleur vocale des choeurs par ses interventions en tant que choriste.

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